mercredi 9 juillet 2014

La Normandie - Plages du débarquement

 
Weekend plutôt pluvieux; Décidons de partir; sur la Normandie. Le Cotentin plus exactement. Et la partie côtière en cela! Trop peu de temps hélas (2 jours!)  pour y faire pleinement justice




Après une longue route (3 heures sur l’autoroute de Normandie, la 13, de Paris et de Fontainebleau– Cynthia conduit, je pilote!) arrivons et déjeunons à Cabourg, centre de villégiature côtière – station balnéaire avec son casino de rigueur et ses maisons cossues - au restaurant « Le Beau Site » qui donne directement sur la promenade Marcel-Proust (qui y écrivit), le long de la plage: poisson (évidemment), un St-Pierre avec une sauce au beurre de Safran –  délicieux!
 


Roulons du mieux qu’on peut  sur la Départementale 514 (contournons Caen et Bayeux) jusqu’aux plages du débarquement : près de 160,000 « débarqués » incluant les parachutistes au  jour-J (le 6 juin 1944) et plus de 10,000 morts parmi les alliés ce jour-là. Passons les plages où débarquèrent les Anglais et les Canadiens (Sword, Juno and Gold Beaches) pour arriver à Omaha Beach, « l’américaine » et la plus meurtrière des plages! Sous la pluie. Hommage à ceux qui se sont sacrifiés –dans bien des cas bien malgré eux,  s’étant engagé à combattre, dans l’armée, sans trop savoir ce qu’ils faisaient!   Sacrifice de leur vie néanmoins!

Une «libération» de la Normandie qui a coûté cher : on apprend qu’elle aurait pris 4 fois plus de temps à réaliser que prévu (3 mois!), en tout, au 18 juin, il y avait plus de 600,000 Alliés débarqués; des victimes : plein!  37,000 morts du côté des Alliés. 200,000 allemands morts ou blessés et autant de prisonniers; le gros de leurs forces et matériel en France perdu! Plus de 20,000 français civils ont péris dans cette bataille. Et les normands se souviennent! Drapeaux américain, canadien, britannique, partout pavoisent (faut dire que les célébrations du 70e anniversaire, avec présence des chefs d’état – Obama et compagnie – viennent tout juste d’avoir lieu le mois dernier, mais quand même!)


Saint-Vaast Le Hougue (prononcé « Saint Va! ».

Continuons sur la route plus près de la mer (D14) pour rejoindre cette petite commune de moins de 2000 habitants dans la presqu’île du Cotentin, pas loin de Cherbourg et des îles anglo-normandes de Jersey et Guernesey; St-Vaast Le Hougue! Que nous visitons (parce que nous y demeurons la nuit!) sous la pluie; site des tours de Vauban, de l’île de Tatihou («hou » signifie « monticule entourée d’eau », « Tati » étant un nom propre) , du «premier» débarquement remontant à la guerre de Cent Ans!... on y trouve chez un libraire sympathique un livre, traduit en Anglais, sur le débarquement- «Normandy 44», par une «pointure» du coin, semble-t-il, Jean Quellien; source détaillée! Faisons à pied le tour du port.

Descendus à l’Hotel de France – un immense jardin (de plantes exotiques) nous sépare de l’entrée et du restaurant (Les Fuchsias - où nous avons fait un excellent dîner sur du calvados, des huitres locales de Mr. Hélie, poissons - une matelote de Mostelle et un pavé de Bar sur un nid de pates noires - et desserts – crumble aux fraises - plus une bonne bouteille de Chablis bien entendu!)

 

St-Vaast –Le – Hougue, dimanche, le 6 juillet, 2014