vendredi 6 juin 2008

Roma I















Le 31 mai

Première visite à Rome depuis belle leurette. Çà remonte à 1994, en septembre je crois. Circulation particulièrement fluide à l’arrivée aujourd’hui – le chauffeur m’explique : c’est congé national lundi, alors les romains ont fui la ville pour le long week-end. Les romains, peut-être, mais le reste de l’Italie a envahi Rome, du moins à en juger par les masses qui encombrent les trottoirs du cœur de la ville (à partir des « Spanish steps » jusqu’au monument de Victor Emmanuel II le long de la via del Corso, c’est côte à côte !) Descendu à l’Intercontinental, via Sistina., tout près de la place d’Espagne. Repérage des lieux de rencontres de la semaine; pas très loin, d’abord Plazza di Montecitorio, ensuite la bibliothèque Burcardo, sur la via del Sudario, au sud de la Piazza Navona. Remontons vers l’Intercontinental pour aller prendre un verre en fin d’après-midi à la Terrazza de l’hôtel Eden tout près: une belle suggestion qui m'avait été faite - vue superbe surplombant tout Rome. Diner tout simple mais copieux à un restaurant près de l’hôtel, l’alla Rampa (http://www.allarampa.it/), suivi d’un dessert dans un des ces cafés très achalandés de la Via Veneto.


Dimanche, le 1 juin.

Promenade matinale sous le soleil dans la Villa Borghèse, immense domaine tout juste derrière l’hôtel dont le développement remonte au début du XVIIe, du temps du pape Paul V Borghèse. N’est le temps de m’aventurer que dans les contreforts du domaine (où se trouve la Casa del Cinema), sans aller jusqu’à la Galleria Borghèse qui est le centre d’attraction de la villa (on parle d’un domaine ici, et non pas simplement d’un édifice). Y retournerai peut-être en semaine puisqu’il s’y trouve un gym recommandé par l’hôtel. Sortie par la porte Pinciana, partie des murailles d’Aurélius et qui donne sur la via Veneto, lieu emblématique des années dorées de la Dolce Vita et du cinéma des années 50`s. Après le petit déjeuner dans la cour intérieure de l’Intercontinental – fort agréable d’ailleurs – promenade et visites avec André et Sylvia dans le Rome « romain », c'est-à-dire le Foro Romano, le Colloseo et la colline du Palatin. Exposition sur les « victoires romaines » dans le Colisée, une série de bas-reliefs et autres sculptures qui dépeignent entre autres les triomphes que l’on faisait aux généraux vainqueurs de retour dans la capitale, et où l’on retrouve cette citation remarquable que je reprends ici:
« (The Romans) great robbers of the world, after all the lands have been diminished but their devastation are exploiting the sea, greedy if the enemy is rich, arrogant if he is poor. They cannot get enough either from the West or the East; they alone desire to possess with equal madness the richness and the misery of nations. Under the false name of empire they pass robbery, murder and pillage: and when they have achieved desolation, they call it peace”
Extrait de Agricola, une biographie de son beau-père par Tacitus, lui-même Sénateur au premier siècle après JC, citant les paroles d’un leader britannique, du nom de Galgacus, s’objectant à l’invasion romaine.
Un groupe d’américains derrière nous de commenter que c’est une citation qui pourrait bien s’appliquer à eux également, sous le leadership de George W. Bush!!! Un peu poussé, mais il y a là des éléments de vérité…

Drinks at Le Grand Hotel, the St-Regis Grand now, where I stayed last time I was here in 1994. I remember a great dinner we had here, the same menu that Escoffier had prepared for the inauguration dinner of the hotel, replicated then as a celebration for its hundred-year anniversary (the hotel was founded by César Ritz). It’s been spiff up quite a bit since the St-Regis has taken it under management.