lundi 26 juillet 2010
Tour de France – La finale sur Paris
Ils sont à ce qui me paraît au moins une centaine sinon plus à défiler à toute allure (à 60 kilomètres à l’heure j’apprendrai plus tard) sur rue Rivoli ou je les vois passer au sortir d’un déjeuner – tout simple, un croque monsieur – à l’hôtel Meurice. Ils y passeront 9 fois en tout! C’est la 20e et dernière étape de ce Tour de France, dans sa 97e édition, à Paris, ce dimanche-ci, qui s’achève sous peu sur les Champs Élysées – plutôt spectaculaire, avec l’Arc de Triomphe en background. Grande fête populaire qui culmine après 3 semaines de Tour – il faut voir la foule qui se presse tout au long des rues, de ce parcourt de circonstances, ce vélodrome d’occasion…
Alberto Contador l’espagnol s’est assuré d’une troisième victoire à la « Grande Boucle » comme on appelle le Tour ici. La veille dit-on, dans l’étape précédente, le « Contre-la-montre »; gagnant une trentaine de secondes décisives sur le « dauphin » (« runner-up »), Andy Schleck, le luxembourgeois; le « duo » de cette édition (et pour plusieurs autres, prédit-on, vu leur jeune âge).
Parlant d’âge, c’est aussi vraisemblablement le dernier Tour de France pour Lance Armstrong, 38 ans, miraculé du cancer, qui finit sa carrière au Tour comme il l’a commencé, dans le milieu du peloton, terminant à la 23e place. Mais entre les deux, 7 victoires! Plus que tout autre dans l’histoire du Tour, nous rappelle-t-on. Des noms comme Jacques Anquetil et Eddy Merckx me reviennent à la mémoire – qui eux n’ont gagné que cinq fois chacun!... Du temps ou, beaucoup plus jeune, je suivais le Tour d’un peu plus près…
Un canadien dans le peloton de tête des 10 premiers finissants, Ryder Hesjedal, en septième place – pour la première fois depuis longtemps (en fait, après vérification, depuis 1988 quand Steve Bauer se classait 4e!)Mais l’heure est à l’Espagne cependant : Champions du monde au Mondial, puis maintenant au Tour de France (et depuis déjà quelques années!) En plus aujourd’hui une victoire espagnole au Grand Prix en Allemagne (dans la controverse cependant – le brésilien Felipe Massa, meneur, tout au long de la course, aurait laissé son co-équipier d’écurie espagnol, Fernando Alonso, le dépasser, à la toute fin, apparemment sur un ordre direct venu du poste de contrôle de Ferrari!) C’est apparemment contre les règles – oui, quand on est pris! Il me semble d’ailleurs que la prépondérance de la notion d’équipes, d’écuries, au Tour de France s’apparente de plus en plus à celle, toute puissante, qui prévaut au F1…
Paris, le 25 juillet 2010