vendredi 15 février 2008

St-Germain-en-Laye, une refuge campagnard...








St-Germain en Laye

11 février 2008

Une rencontre d’affaires de quelques jours m’amène à St-Germain en Laye, en banlieue ouest de Paris, une commune des plus cossues de France (la deuxième après Neuilly-sur-Seine j’apprendrai plus tard). Découverte du château de St-Germain-en-Laye, le Château-Vieux, haut lieu de la monarchie française, du 12e siècle jusqu’à 1682, au moment où Louis XIV le quitte pour Versailles qu’il a fait construire. Belle structure autour d’une cour intérieure au paramètre pentagonal irrégulier, remise à neuf pour loger le musée d’Archéologie nationale, et auquel on a mis tout récemment la dernière touche à sa rénovation, un mouvement qui s’était amorcé du temps de Napoléon III jusqu’à Malraux alors qu’il était ministre de la Culture sous de Gaulle.

Une chapelle tout éclairé qui date du 13e siècle et où l’architecte (Pierre de Montreuil) s’est fait la main pour la Sainte-Chapelle à Paris, toutes deux haut-lieux du gothique médiéval

Construit sur un beau promontoire qui surplombe la Seine et Paris. Des jardins du design de Le Nôtre, dont ne subsistent que les vastes étendues. Un Château-Neuf fut construit, entre le Château-Vieux et le promontoire, puis détruit en grande partie dont il ne reste que le Pavillon Henri IV, transformé en hôtel et restaurant – où nous mangerons un soir – et où selon les indications Louis XIV serait né. http://www.pavillonhenri4.fr/


Journées ensoleillées quoique froides. Passées dans un hôtel de campagne, un Châteaux & Relais, Cazaudehore « La Forestière » http://www.cazaudehore.fr, agrémenté d’une excellente table – «Zagat rated » : Enveloped by a garden, this “lovely house in Saint-Germain-en-Laye” is “pleasant for a family lunch on the weekend or an intimate dinner”; “though it’s rather expensive, you won’t be disappointed” in the “refined”, “abundant” Haute Cuisine – “classic, but rejuvenated” with some New French “creativity”; perhaps the service “could be improved”, but a trip here is always an “agreeable escapade.”

Brouillard intense au matin du départ cependant.

Une chose m’intrigue : le traité de St-Germain-en-Laye. A quelle occasion et pour quelle raison? Je sais que c’est lié au Canada, mais je n’arrive pas à me souvenir, et aucune documentation au Château même pour m’éclairer. Je dois donc résoudre le mystère, que je fais à l’instant grâce à l’Internet. Alors voilà : Le traité de St-Germain-en-Laye intervient en 1632, sous Louis XIII et Richelieu, et qui officialise la fin de la guerre entre la France et l’Angleterre (1627-1630). De ce fait la Nouvelle-France et l’Acadie – que l’on avait rebaptisé la Nouvelle-Ecosse durant l’occupation anglaise – retournent à la France (qu’on se rappelle : les frères Kirke avaient conquis et occupé la ville de Québec; ils y sont restés 3 ans. Richelieu aurait envoyé des navires pour les déloger vers la fin de la guerre). Il y a eu effectivement un autre traité à St-Germain-en-Laye, celui-ci beaucoup plus récent : c’est là qu’en 1919 les conditions de la paix avec l’Autriche ont été entérinées, en présence des 4 leaders des Alliés, Wilson, Lloyd George, Clémenceau et Orlando.
Weekend à Paris. Beau soleil mais froid; descendu à l'Hotel de l'Abbaye .
Découverte du musée Cernushi:
Le musée Cernuschi, inauguré en 1898, est l’un des plus anciens musées de la Ville de Paris. Deuxième musée d’art asiatique en France et cinquième musée d’art chinois en Europe, il jouit d’un statut international que peu d’institutions muséales de la Ville de Paris possèdent.
Sa fréquentation, d’environ 60 000 visiteurs par an, le place au sixième rang des musées municipaux. Situé dans un bâtiment original et charmant conçu par son fondateur Henri Cernuschi (1821-1896) à l’orée du Parc Monceau, le musée propose à ses visiteurs une promenade esthétique de haute qualité à travers l’art chinois, des origines au XIVe siècle. La collection comporte plusieurs chefs-d’oeuvre d’un niveau mondial.
7 avenue Vélasquez
75008 Paris
visite à la Maison Européenne de la photographie:
Jean-Christophe Ballot - Urban Landscapes: de Berlin à Shanghai (16 janvier - 30 mars 2008) Depuis une vingtaine d'années, Jean-Christophe Ballot travaille sur le paysage urbain, réalisant des "portraits de villes". Il aborde la dimension scénique et symbolique de l'espace public, les tensions urbaines issues de la rencontre des masses architecturales, qui deviennent alors les acteurs de ses compositions. Utilisant une chambre photographique grand format, Jean-Christophe Ballot interroge la mémoire des lieux et révèle leur théâtralité en portant un regard tout à la fois contemplatif et inspiré sur l'architecture des villes. Architecte de formation, Jean-Christophe Ballot poursuit une double activité de photographe et de cinéaste.
coup d'oeil à la Bibliothèque nationale de France:
exposition photo - Carl de Keyzer
Photographe belge né en 1958, membre de Magnum depuis 1994, Carl De Keyzer construit une œuvre personnelle liée à son activité de photojournaliste. Le projet Trinity, du nom du premier test secret de la bombe atomique, tient à distance le compte rendu direct d’événements ponctuels au profit d’une réflexion de fond sur l’élaboration de l’Histoire et sur la valeur de témoignage de la photographie