lundi 27 juillet 2009

Wellington Gastropub – redux


















Went back to this great « trouvaille » of restaurant in Ottawa, The Wellington Gastropub http://www.thewellingtongastropub.com/main.html. Justin and Katie had introduced us to it sometime last year. This time we go back to get together with « returnees » from Singapore, Mat and his daughter (spouse/mother still packing in Singapore) who are intended, at least for the moment, to settle down here in Ottawa. Plenty of time while waiting for our guests to select and taste some of their wine (we sampled several, amongst them, a Sangiovese, a Tempranillo, a Malbec and a Gewurztraminer.)This is the place with the enomatic facility, whereby wine in an open bottle can keep fresh for weeks, thanks to inserted inert gas (see blog December 2008 – Ottawa).

This time I had a sublime sablefish from BC which was totally delectable.

That was on our way up in the “hautes-laurentides”to celebrate my mother 92nd birthday, along with my brother and his family residing in Ferme-Neuve. Stayed at l’Auberge Chez Isaïe, (http://www.aubergechezisaie.com/) built by my grandfather in the 30’s, and now ironically owned and run by nephews, who have done a great job at improving on previous renovations. Cosy place to stay.

Lunch, as it is now customary on our way back, with Cynthia’s parents. This time though in Almonte (oddly named after a Mexican general, but pronounced without the “e”!), a small but very picturesque town in Eastern Ontario, built along the “Mississippi” River (that one flows into the Ottawa River not far away), and used to be a textile mills center, probably because of the serious drop in the river’s level and several falls, providing the power for the mills.

Simple lunch at a restaurant with a great location though, giving on the local river and falls, The Barley Mow, by a bright sunny Sunday.
July 26, 2009

vendredi 24 juillet 2009

L'Europe en juillet 2009 – Paris et Amsterdam

Juillet, les 20, 21 et 22, Paris et Amsterdam – « all business »! Itinéraire étriqué, pour rester sur des vols du « Star Alliance » et sauver des dollars : Madrid-Francfort-Paris; Paris-Francfort-Amsterdam!

Déjeuner et dîner d’affaires à Paris, au Café de la Jatte (http://www.cafejatte.com/index2.htm), endroit de prédilection de la CISAC et de BIEM pour les déjeuners d’affaires. Puis dîner à l’hôtel Lancaster en ville (http://www.hotel-lancaster.fr/), table exceptionnelle (une étoile Michelin).

A Amsterdam, nous descendons au Hilton, situé à l’aéroport même (une bonne marche, le Sheraton est plus près...pour la prochaine fois!). Les bureaux de nos hôtes sont à 7 minutes en taxi.

Dînons ce soir-là, à l’invitation de nos hôtes, au Vakzuid (http://www.vakzuid.nl/uk/pages/restaurant.php), endroit plutôt « hip » sur le bord d’un canal (quoi d’autre à Amsterdam!), probablement éloigné du centre ville mais pas loin de l’aéroport. Décidons pour le « dîner partagé », une sélection de 5 entrées et de 4 plats principaux, servis avec du riz et des légumes frits; un véritable reistafel qui me rappelle l’Indonésie (ce qui n’est pas une coïncidence évidemment).

Détail intéressant, le restaurant est situé dans le stade construit pour les Jeux Olympiques d’été de 1928, et remis dans son état original à partir de 1996, après des années de modifications (addition d’un « ring » en 1937), de destruction (la guerre) et de négligence depuis. http://en.wikipedia.org/wiki/Olympic_Stadium_(Amsterdam)

Retour à la maison, le 23 juillet, via Munich (troisième fois en escale au cours de ce périple, et toujours pour la même raison citée plus haut!)

Ainsi se termine cette odyssée: 6 destinations, 6 escales, 13 vols, le tout en 12 jours!

lundi 20 juillet 2009

L'Europe en juillet 2009 - Madrid & Tolède















Dimanche le 19 juillet

Arrivé la veille à Madrid, ai profité du dimanche pour le passer à Toledo, à quelque cinquante kilomètres au sud de Madrid, une demi-heure en train. Ville au passé chargé. Logée dans une boucle du Tage, sur un promontoire aux 7 collines. Destinée à être une place fortifiée.

Conquise par les romains, puis les Wisigoths qui se convertissent éventuellement au catholicisme au 7e siècle, habités par les Juifs, puis finalement soumise comme tout le sud de l’Espagne au déferlement des musulmans au début du 8e siècle, Toledo en est venue à symboliser la tolérance religieuse et culturelle. Connue comme la « ville des trois cultures », catholique, juive et musulmane, cette cohabitation devait durer plus de sept siècles, même après la reconquête par les catholiques à la fin du 11e siècle. Ce n’est qu’avec les "rois très catholiques" Isabelle et Ferdinand qu’on a chassé les juifs en 1492, puis les mudéjars en 1502, ces musulmans « domestiqués » à qui on offrit le choix de se convertir ou de s’exiler.

Toledo a conservé tout son caractère médiéval (pour ne pas dire « retrouvé » ce caractère avec son accession au statut de Patrimoine de l’Humanité conféré par l’Unesco fin des années 80s). On peut s’imaginer le caractère pittoresque de cette ville, tout en collines, méandre de rues étroites ou l’histoire s’écrit à chaque tournant, vue spectaculaire sur la plaine avoisinante, et où se côtoient tant églises que mosquées et synagogues. Visite de la cathédrale, bâtie évidemment là où s’érigeait la mosquée du temps de la conquête arabe. Construite du début du 13e siècle à la toute fin du 15e, on peut se demander ce qui pouvait bien prendre autant de temps; on comprend mieux une fois qu’on voit la richesse des décorations de son intérieur. C’est dit-on la plus grande des cathédrales du style gothique construite en Espagne. Je la compare à celle que nous visitions à Séville il y a quelques années.

Tolède, c’est aussi la ville du peintre El Greco qui y vécut une bonne partie de sa vie et dont on retrouve quelques 200 peintures un peu partout dans les églises et les musées de la ville. Une exposition spéciale au Musée de Santa Cruz nous rappelle bien le style quelque peu surréaliste qu’il donnait à ses portraits, uniques pour l’époque, avec les traits du visage allongés, presque difformes parfois, les nez exagérément pointus, et les mains trop fines, du moins dans ses œuvres tirant vers la fin de son existence. La plus frappante, encore que plus réaliste, c’est le chef-d’œuvre « l’Enterrement du Comte d’Orgaz » exposé à l’église Santo Tomé (dont j’ai pu prendre une photo clandestine bien malgré moi!)

Soleil de plomb à 40 degrés Celsius! Je trouve refuge dans un restaurant « jardin » pour le lunch, le Curcuma; une découverte agréable : des croquettes frites à la perdrix.

Deux visites rapides à des expositions temporaires qui saisissent bien le caractère diverse de l’histoire de la ville, l’une sur les gladiateurs – surprenant – où on illustre la vie passée mais aussi les spectacles de combats qui se donnent encore dans des arènes romaines reconstituées sur des sites archéologiques; et l’autre sur les instruments de torture utilisés du temps féroce de l’Inquisition espagnole – thème plutôt macabre mais fort intéressant : le raffinement dans la cruauté n’avait pas de borne!

dimanche 19 juillet 2009

L’Europe en juillet 2009 - Budapest
















Jeudi le 16 juillet

Vol Lufthansa Copenhague – Budapest, en deux étapes, via Munich (on y repassera à quelques reprises encore au cours de ce périple!) Sans encombres.

Première visite à Budapest – territoire vierge! Descendons à l’Intercontinental – havre de confort après le désastre du Kong Frédérik à Copenhague…

Vue également imprenable de la chambre, surplombant le Danube et donnant sur le Palais Royal, juché sur les hauteurs de Buda de l’autre côté du fleuve. Fortes premières impressions. Budapest est une ville « d’eaux » (il y aurait apparemment quelque 120 sources d’eaux minéralisées qui jaillissent des collines de Buda); je profite donc du reste de l’après-midi libre pour aller aux bains du Danubius Hotel Gellért, de l’autre côté du fleuve, dont l’attrait est cette vaste piscine intérieure dans un décor tout à fait art-nouveau (http://www.gellertbath.com/). Je n’y suis évidemment pas seul – alors je fais mon deuil de mes longueurs habituelles. La compagnie est essentiellement locale, ou de touristes hongrois, de tout âge – on vient prendre « les eaux »; c’est un rituel qui a une longue histoire remontant aux romains, et aux turcs spécialement, durant leur occupation respective de la Hongrie. J’évite les massages thérapeutiques, à regret à bien y penser – mon dos aurait pu en bénéficier! Le complexe inclus également des terrasses et une énorme piscine extérieure (incluant vague artificielle!) fort fréquentées par la jeunesse locale, spécialement sous ce soleil particulièrement ardent aujourd’hui – il fait au moins 35 degrés!

Dîner en compagnie de notre hôte Andras, le CEO de la société locale, accompagné, au grand plaisir d’André, de son prédécesseur Péter, très distingué et très attachant personnage, une sommité dans le domaine de la propriété intellectuelle – ce qui nous rappelle que la Hongrie a produit, et produit toujours, quantité d’experts au rayonnement international dans bien des domaines – dans un restaurant situé à proximité du château de Buda, le Manna Lounge (http://www.mannalounge.com/); excellent dîner, à déguster la soupe glacée au yaourt du jour et un mets très local, un ragoût de silure (catfish) à la sauce au paprika – délicieux!

Vendredi le 17 juillet – l’anniversaire de naissance de Laurence; 32 ans déjà... Petit tour de ville en autobus pour touristes, en attendant notre rendez-vous en après-midi. Tous les principaux sites de la ville, en vitesse : la synagogue et la juiverie; l’avenue Andrassy et le square des Héros; la colline du Palais, l’église Matthias, puis la citadelle, offrant un panorama unique de la ville du haut de ses 400 mètres, vue imprenable du Danube et de ses ponts, pour finir par le Parlement le long du fleuve.

Dîner au BorLaBor, http://www.borlaboretterem.hu/en/, menu local, avec un jeune Canadien, le fils des voisins d’André en Ontario, en Hongrie depuis plus 9 ans, à enseigner l’anglais – en apprenons beaucoup sur la Hongrie, pas seulement Budapest, et ses habitants, du moins tels que perçus par un jeune homme aux observations très perspicaces…

Samedi le 18 juillet. Profite des quelques heures qui me restent à Budapest, avant de partir pour Madrid vers midi, pour retourner sur les hauteurs de Buda, à pied cette fois, en empruntant le pont Széchenyi, tout près de l’hôtel, et le funiculaire pour accéder au Palais Royal (un complexe énorme au mélange architectural tirant dans l’ensemble sur le néo-classique et reflétant plusieurs rénovations au cours des temps depuis son apogée au 15e siècle – aujourd’hui abritant de nombreux musées dont la Galerie Nationale, la Bibliothèque Nationale et le Musée National d’Histoire).

Une fois sur le promontoire, parcours les rues avoisinantes pour voir les principaux sites dont l’église Matthias, nommée en l’honneur d’une des figures les plus historiques de Hongrie, le roi Matyas, de style néo-gothique – du moins à en juger de l’extérieur puisqu’on n’a pas accès à l’intérieur, rénovations obligeant – totalement reconstruite – en style très « romantisée » j’ai l’impression – suite aux attaques et assauts répétés au cours des âges, que çà soit par les turcs au moment de leur invasion au 16e siècle, ou par les autrichiens qui reprirent Budapest des mains des turcs pour l’assujettir au règne des Habsbourg à la fin du 17e siècle.

Visite impromptue à la Fondation Culturelle Hongroise (http://www.mka.hu/engfooldal800600.html), qui loge dans un bel édifice néo-gothique sur la place principale près de l’église Matthias; exposition entre autres des sculptures métalliques plutôt insolites de l’artiste contemporain Szlávics László – figures humaines à têtes d’oiseau!

De retour du côté de Pest, m’arrête un moment pour apprécier ce que le « Four Seasons » à fait du « Gresham Palace », cette résidence palatiale construite au début du 20e, dans le pur style Sécession – qui définit l’architecture hongroise de l’époque – par la compagnie d’assurance étrangère du même nom, comme dernier hôtel de grand luxe à Budapest, l’unifolié tout déployé flottant devant sa façade (http://www.grandluxuryhotels.com/fr/hotel/four-seasons-hotel-gresham-palace-budapest)

Budapest est évidemment très riche en histoire, le produit d’un peuple fier de son héritage et dont on sent le ressentiment à peine caché d’un peuple au glorieux passé, mais au territoire malheureusement considérablement réduit (des trois quarts) – prix à payer pour avoir été vu par les artisans alliés du Traité de Versailles comme une des causes premières de la Grande Guerre. C’est aussi un modèle de « résistance » - Buda aura été assiégée plus d’une trentaine de fois au cours de son histoire! – et dont le plus frais à la mémoire est la « révolution » d’octobre 1956 contre le joug soviétique et qui devait trouver un dénouement tragique, avec entre autres l’exil de milliers de Hongrois à l’étranger dont une bonne part au Canada (voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Insurrection_de_Budapest)

Je lisais récemment comment la Hongrie avait ouvert officiellement sa frontière avec l'Ouest (l'Autriche) deux mois avant la chute du mur de Berlin, permettant ainsi à des milliers de "touristes" Est-Allemands, campés en Hongrie, d'émigrer bien avant vers l'Allemagne de l'Ouest. La Hongrie avait déjà rompu depuis plusieurs mois avec le reste du bloc socialiste de l'Europe Centrale, avec l'accord tacite de Gorgachev...Le 23 octobre 1989, les Hongrois fêtent la proclamation de la république de Hongrie, un peu comme l'aboutissement final du soulèvement de 1956.

vendredi 17 juillet 2009

L’Europe en juillet 2009 – Stockholm & Copenhague

















Nous voilà embarqués sur une tournée de 6 villes en moins de 12 jours – 13 vols en tout, une véritable odyssée!

Lundi le 13 juillet. Premier arrêt, Stockholm. De Toronto via Düsseldorf. Un retour, tout juste un an passé. Le soleil au rendez-vous à l’arrivée. Descendus au même hôtel, le Grand Hôtel (http://www.grandhotel.se/in_english/default.asp) face à l’imposant palais royal qui donne sur le port. Nous n’y sommes pas les seuls : le président de la Corée du sud et toute sa suite, puis Britney Spears y sont oaussi: cette foule de curieux qui se massait à l’entrée de l’hôtel n’était donc pas pour nous (blague!) Stockholm frappe encore une fois par son relief, tout en îles, et l’architecture presque monumentale que définissent les environs. Promenade en après-midi dans la vieille ville, sur l’ile de Gamla Stan, question de rester éveillés et de combattre le décalage horaire.

Ne peux résister à l’idée d’un peu de jogging le long de l’eau et dans le paysage tout en verdure des abords et de l’ile de Djurgärden. On se croirait véritablement en campagne, et pourtant si près du cœur de la ville. Même parcours que l’an passé; quelque 6 kilomètres en moins de 42 minutes – on tient la moyenne!...

Dîner au Wedholms Fisk, que nous avions bien apprécié la dernière fois : toujours le saumon cuit à la vapeur, avec les traditionnelles petites pommes de terre nouvelles, mais cette fois la sauce aux épinards est un peu trop riche… (http://www.wedholmsfisk.se/Home.htm)

Mardi le 14 juillet. Il pleut. Petit déjeuner au restaurant de l’hôtel, le Verandan (véranda vitrée qui donne sur la rue, avec vue panoramique sur le palais royal et l’île Gamla Stan en face), suivi d’une session de travail (correspondance et téléphones) à la chambre. Première rencontre avec notre partenaire local, dans ses bureaux situés en banlieue, à commencer par le déjeuner au restaurant sur l’eau (http://www.sjopaviljongen.se/welcome.html) à proximité, puis rencontre de travail toute l’après-midi.

Le soleil est de retour. Promenade sur la petite île voisine, Skeppsholmen, l’ile des musées, à cinq minutes de l’hôtel, en fin de journée, toujours pour secouer le décalage horaire qui m’accable encore (difficile de le chasser, me réveillant encore aux petites heures du matin, à la lumière de l’aube qui déjà se pointe si tôt à cette époque de l’année, sous ces latitudes nordiques!)

Mercredi le 15 juillet. Très ensoleillé. Dernier regard sur Stockholm, ses eaux et ses rues, en route pour l’aéroport. L’harmonie des couleurs qui parent les édifices est frappante: de l’ocre au brun, en passant par toutes les teintes intermédiaires. Passe devant la bibliothèque public de la ville, Stadsbibliotek, couleur orange, le fruit de l’architecte du « nordique classique », Erik Gunnar Asplund, conçu en 1924, et que je me proposais de visiter, ai-je eu le temps.

Arrivons à Copenhague à l’heure, un vol de pas plus d’une heure. Descendons au Kong Frédérik, hôtel qui en dépit de ses 4 étoiles est en manque d’une bonne rénovation. Très vieillot, sans air climatisé, pas nécessairement le confort auquel le voyageur d’affaires est habitué! (le comble, c’est le puces de lit qui accablent André et le gardent éveillé toute la nuit – ce n’était pas nécessaire : la chaleur sous les combles aurait suffit!!!)

L’humeur est retrouvée grâce à l’excellent déjeuner que notre partenaire local nous aménage au Nimb (http://www.nimb.dk/), un restaurant de première classe, au menu remarquable, dont la terrasse donne sur le jardin du Tivoli. Voici ce qu’en disent les critiques de Zagat : http://www.zagat.com/Verticals/PropertyDetails.aspx?VID=8&R=81066) Marche salutaire jusqu’à l’édifice où se tient notre rencontre pour le reste de l’après-midi. Dîner quelconque à un restaurant, Det Lille Apotek, que nous recommande notre hôtel à puces, pas mauvais mais clairement une destination pour les groupes de touristes (J’avais en tête deux autres suggestions de Zagat : The Paul, très contemporain (http://www.thepaul.dk/), et l’italien Era-Ora (http://www.era-ora.dk/); ce sera pour une prochaine fois, peut-être.

Quittons Copenhague sans trop de regret, encore que c’est probablement une ville qui a ses charmes, mais qui auront su nous échapper cette fois-ci…