lundi 30 mars 2009

Tremblant, au printemps!




Profitons de notre « visite trimestrielle » dans le « haut du pays » (entendons-nous : Ottawa et Mont-Laurier!) pour faire un peu de ski. Quand on n’a, à proximité de Toronto, que la colline de Blue Mountain à se « mettre sous la dent », ou plutôt sous les pieds, on ne rate pas l’occasion de faire un saut à Tremblant si on est dans le coin! Seul ski de l’année hélas!

En matinée brouillard au sommet. L’ami André, confortablement installé à Tremblant il y a déjà une bonne dizaine d’années sur les bords du lac Ouimet, se joint à nous. Quelques descentes du côté Sud, question de se faire les jambes. Cynthia prend sa leçon – bien sûr l’avis d’un « expert » vaut toujours mieux que celle d’un partenaire jugé par trop impatient! En profitons, André et moi, pour aller du côté Nord – beaucoup mieux, la Lowell Thomas en particulier. Granuleuse mais en abondance.

Le soleil, de la partie en après-midi. Ski de printemps à son meilleur. Quelques bonnes descentes, toujours du côté Nord, avant d’aller rejoindre Cynthia au bas de la pente, en empruntant la Nansen, longue et lente qui longe la montagne, plus par curiosité je dois avouer, la piste étant celle où la semaine précédente l’actrice Natasha Richardson s’est infligée un traumatisme crânien fatal dans un accident difficile à comprendre tellement la pente est douce…

Le Mont-Tremblant a évidemment bien changé, depuis le temps où j’y skiais dans les années soixante, pour le mieux à bien des égards – entretien des pistes; remontées mécaniques; etc. – mais au prix d’une commercialisation qui en a réduit le charme rustique des années passées. Ce qui inquiète cependant, c’est que, le centre de ski étant engagé sur cette voie, il semble que les nouveaux propriétaires – Fortress Investments, un groupe d’investissement privé a acheté et privatisé Intrawest – ne s’intéressent maintenant qu’à exploiter le centre, sans y investir davantage dans l'entretien et le développement. Question probablement d’en tirer le plus de profits, avant de revendre au plus offrant dans quelques années; stratégie de sortie typique…

Les terrasses du « village » en bas de pente sont bien remplies, de skieurs et de flâneurs, occupés à boire et à prendre les derniers rayons chauds d’un soleil sur son déclin. Terrasses trop remplies – optons pour un retour chez André, pour jouir tout autant du soleil mais sur sa terrasse, surplombant le lac, tout en dégustant un blanc bien rafraîchissant… Prélude à un bon dîner – une bavette accompagnée d’un excellent rouge espagnol – pas suffisamment corsé cependant au goût de notre hôte – avant de nous retirer pour une bonne nuit de sommeil, dans le calme laurentien!

Réveil matinal, agrémenté par la visite dans la salle de bain de la chienne Cléo, un jeune Labrador plein de vitalité! Copieux déjeuner, et puis en route pour Mont-Laurier.