Pour plus de photos, voir Flicker http://www.flickr.com/photos/bourlingue/sets/72157611283147050/
Les cataractes d’Iguazu – Wow!
Comparant les chutes d’iguazu à celles du Niagara, mon guide décrit ces dernières comme un simple robinet qui fuit! C’est peut-être là une exagération mais ce n’est pas loin de la réalité tant les chutes d’Igazu sont impressionnantes par leur nombre et l’intensité du débit. Perçues d’abord par les explorateurs espagnols comme un obstacle dans leur descente de la rivière Parana, ce n’est que longtemps plus tard que leur potentiel touristique sera exploité. Fort heureusement cependant l’ «exploitation » demeure mesurée, les chutes étant constituées en parc national, qui fut ajouté à la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO dans les années 80.
Voici d’ailleurs comment l’UNESCO décrit les chutes : Haute de 80 m et longue de 2 700 m sur un front basaltique enjambant la frontière entre l’Argentine et le Brésil, la cataracte en semi-cercle au cœur de ce site est l’une des plus spectaculaires du monde. Divisée en cascades multiples produisant d’immenses embruns, elle est entourée d’une forêt subtropicale humide renfermant plus de 2 000 espèces de plantes vasculaires et abritant une faune typique de la région : tapirs, fourmiliers géants, singes hurleurs, ocelots, jaguars et caïmans. http://whc.unesco.org/fr/list/303 (Dans un rapport publié en juin dernier, l’UNESCO soulève le danger de dégradation qui guette les chutes dû entre autres à l’existence de barrages en amont de la rivière Iguazu qui causent de sérieuses variations dans le débit des chutes, en plus d’autres menaces comme les infrastructures touristiques passées et désaffectées qui ne sont toujours pas démantelées – nous en avons vu quelques-unes).
Vous vous aurez probablement fait une idée des chutes si vous avez vu le film « Mission » avec Robert de Niro et Jeremy Irons, qui raconte l’aventure désastreuse des jésuites dans cette région de l’Argentine au dix-huitième siècle (palme d’or controversée à Cannes en 1986) http://www.allocine.fr/film/anecdote_gen_cfilm=2152.html
Demeurons à l’Hôtel Sheraton, le seul hôtel à être situé dans le parc. http://www.starwoodhotels.com/sheraton/property/overview/index.html?propertyID=1152 Vue au loin sur la Gorge du Diable, la chute la plus spectaculaire de l’ensemble. L’hôtel n’a rien d’exceptionnel, sinon l’endroit où il est situé, mais il est très fonctionnel, conçu pour accommoder les hordes de touristes fortunés. Notre chambre, au 3e et dernier étage, très simple, à peine 20 mètres carrés plus un balcon, donne sur les chutes. Personnel compétent, bien disposé et efficace; nourriture sans grande particularité (sinon les portions – démesurées comme çà semble être la norme dans bien des restaurants en Argentine!) On prend le lunch sur la terrasse, à l’ombre parce qu’il fait terriblement chaud au soleil, chaleur dont nous essayons désespéramment d’amoindrir les effets à même le vin local de chardonnay et de sauvignon blanc (celui du vignoble Luigi Bosca est particulièrement efficace…)! http://www.luigibosca.com.ar/2007/v8/index.php
Le parc est fort bien aménagé, donnant accès aux différentes chutes par une série de sentiers, la plupart montés sur des structures en métal, enjambant crevasses et bras de rivière. Ils offrent des vues spectaculaires à différents niveaux des chutes, au sommet, à mi-hauteur, ou encore au niveau du lit de la rivière au bas des chutes. On ne peut que s’exclamer en découvrant au détour d’un sentier, une vista imprenable d’une série de cataractes et de cascades, ou encore en se retrouvant à une dizaine de mètres d’une d’entre elle.. Première visite en après-midi à la Gargenta del Diablo, le plus grandiose ensemble des chutes où on se retrouve, presque de façon inattendue, après avoir traversé une partie de la rivière sur un de ces sentiers métalliques, directement aux abords d’un immense bassin en forme de cuve, et du fond duquel s’élève un immense nuage de buée. Impression très forte : d’abord le spectacle grandiose qui s’offre, puis la force brute qui se dégage des chutes et enfin le fracas que créent ces cataractes.
En matinée du lendemain, promenade sur le sentier inférieur où on découvre une autre partie des chutes, tout aussi spectaculaire. Cynthia et moi s’aventurons jusqu’au lit de la rivière pour prendre un bateau qui nous amène sur une île – Isla San Martin – qui semble séparée les deux principaux blocs de chutes. Montée vers un point d’observation qui surplombe une des chutes – salto San Martin – et où on peut sentir un nuage de buée vous rafraichir! Fin d’après midi, dernière promenade, cette fois sur le circuit supérieur qui se situe à la tête des chutes de cette même partie.
Allons dîner en ville, à Puerto Iguazu, à une vingtaine de kilomètres à l’extérieur du parc. Chez la Rueda, un restaurant italien recommandé par l’hôtel, où il vaut mieux s’en tenir aux pâtes – André se trouve ravi de son spaghetti – plutôt qu’à la spécialité locale, le Surubi, un poisson très commun pêché dans la rivière Parana, et où Cynthia se fait une réputation de pique-assiette!
Quittons en matinée lundi sous un beau soleil chaud pour Buenos Aires et, après y avoir passé un dernier après-midi, pour Toronto en soirée. Retour brutal, après onze heures de vol, à la réalité climatique canadienne, avec 2 ou trois pouces de neige qui nous attend à l’aéroport – quelle différence 24 heures peuvent faire!!!
P.S. Just flew over the falls on our return flight – fantastic view that makes you appreciate more their magnificent and gigantic nature. The falls are in a bend of the Parana River where it enlarges as if trying to find a passage way further where it is forced into a canyon some 100 meters below. In doing so it creates a multitude of small islands at the top, and thus as many falls, which are grouped into 2 major formations – I take a few pictures with my Blackberry: as good as it can get!