Athens: One is struck by how spread out the city is. Like a carpet of low-rise buildings that extends to surrounding hills. At least 3.5 Million people – more according to other sources – in a country of just 11 Million people. Politically and economically in trouble. Could not service its debt. IMF, ECB and EC (the”troika” as it is referred to here!) agreed to lend some 100M Euros, in return for the Papandreou Government imposing a very stringent austerity public finance program, which is leading people to strike (well-planned, staggered ones!) and demonstrate (we were witnesses to one demonstration – cocktail Molotov, tear gas and all!) Still in deepening recession, with an official unemployment rate of close to 14%...
Fifty years ago - first intorduction to Greece, thanks to a series I (or my sister or brother, for me)had subscribed to, called Programme "tour du monde", published with the collaboration de l'Association française de Géographie - I loved that series...I still have all those "livrets", 30 or 40 of them in our librairy...
Not great weather – did not expect one either, but cooler than what is experienced usually at this time of the year (went down from a high 15 degrees to a wet and low 8 degrees by the time we left!)
We are coming in from the Peloponnese. Stopped at the canal on the isthmus of Corinth on our way: a dozen years in digging – open in 1893 – allowing ships coming from the North to avoid having to go all the way around the whole of Peloponnese to get to Athens or further east on the Mediterranean Sea, something that had eluded all previous efforts to dig, including those of Alexander the Great. Accomodate more than 10,000 ships a year. According to the commemorative information on site, it would have been built with Hungarian participation – although other sources refer to the French company, Société Internationale du Canal Maritime de Corinthe, as the main provider of the required “explosive” technology. Impressive to the point of giving you vertigo, very narrow, no more than 25 meters wide, but some 80 meters straight down from the rims; about 6km long.
Evidemment, l’Acropole! Déjà une vue exceptionnelle de l’hôtel (Intercontinental). L’avantage d’y être à ce moment-ci de l’année, c’est qu’il y a peu de touristes, mais tout de même, nous ne sommes pas seuls (nous rencontrons un couple cypriote, vivant à Londres et voyageant avec leur petite fille, Pellas, avec qui nous sympathisons, entre autres sur la situation politique à Chypre bien sûr). Le Parthénon, même en ruines (entre autre partiellement détruit par une explosion de la poudrière qu’y avaient logé les Turcs, cible des canons des envahisseurs vénitiens en 1687), impressionne. Dans son intégrité – comme on le verra dans une maquette au nouveau Musée – c’est un bâtiment aux proportions et aux lignes parfaites, inspiration intarissable de l’architecture de toute une civilisation (la nôtre) depuis son édification au « Siècle de Périclès » 2500 ans passés! Doit-on le restaurer? C’est ce à quoi s’emploie le gouvernement grec depuis 1983, avec l’appui de la Communauté Européenne depuis. Je n’en suis pas convaincu : des ruines, c’est des ruines! Consolation cependant : à la vitesse oàu les travaux progressent, le Parthénon risque d’être une «ruine » pendant longtemps!
On retrouve évidemment d’autre monuments : l’Acropole, c’est un aménagement complet, bâti et modifié sur des siècles – on aime bien l’Erechthéion, avec ses 6 Cariatydes (des répliques, sauf pour une je présume; 4 des originales sont maintenant au nouveau musée (quant à la 6e, elle se trouve au British Museum!), pour mieux les conserver et les protéger des effets néfastes considérables de la pollution industrielle (elles sont entrain d’ailleurs de se faire « nettoyer » au laser).
L’Agora, tout juste au bas de l’Acropole, est chargée d’histoire. Les évocations sont nombreuses : le berceau de la « démocratie », l’endroit de prédilection des philosophes qui nous inspirent encore – Socrate, qui devait être suivi de Platon et d’Aristote plus tard, et oàu se sont joués, dans l’Odéon, les grands dramaturges classiques – Eschyle, Euripide, Sophocle, et d’autres.
C’est la place publique oàu on ne fait pas que discuter, mais oàu on y achète, car c’est aussi un marché, avec ses étoles de marchands de tout acabit. Aujourd’hui plutôt un site archéologique : que des ruines dont on ne retrouve la trace que par les fondations sur le sol; sauf pour le temple d'Héphaïstos ou Théséion, structure dorique remarquablement conservé,et le portique ou « stoa » de l’Attale, immense bâtiment construit sur la longueur et à deux étages, érigé au 2e siècle avant JC comme un espèce de « mall » moderne, abritant de petits magasins, et totalement rénové dans les années 50 par les Américains (grâce à l’argent de J.D. Rockefeller!) qui loge aujourd’hui le musée de l’Agora.
Ce qui frappe cependant, c’est le fait que tout çà n’est pas statique : l’Agora a existé sur des siècles et a considérablement changé de vocation tout au cours, centrale à l’existence publique et commerciale de la ville-état à plusieurs reprises, et parfois, en d’autres temps, presque délaissée, à l’abandon… Par exemple durant les époques romaines ou byzantines d’Athènes, elle servit comme lieu résidentiel (ce qui était encore le cas plus récemment, alors que pour fouiller le site entier à partir des années 30, il a fallu démolir plus de 360 maisons modernes !)
Je n’ai guère le temps de visiter quoique ce soit d’autre – c’est Cynthia qui me rapportera ses commentaires, après avoir visité par exemple les ruines du temple de Zeus Olympien ou encore le Musée national d’archéologie… J’ai quand même l’occasion d’admirer le Stade Kallimarmaro (que l’on appelle aussi plus officiellement le Stade Panathinaiko) devant lequel je passe tout les jours en route pour l’hôtel oàu se tiennent les rencontres; fait entièrement de marbre, bâti pour les premiers Jeux Olympiques modernes de 1896 (pouvant accommoder plus de 80,000 personnes; aujourd’hui, quelque 45,000 spectateurs – on l’utilise en grande partie pour des concerts; l’acoustique y est apparemment remarquable!), sur les bases du stade construit au 4e siècle avant JC. Si j’ai bien compris, il était alors utilisé pour la tenue régulière des jeux dits « Panathénaiques » (les Jeux Olympiques de l’antiquité étaient tenus à Olympe, dans le Péloponnèse, de 776 avant JC à 393 après JC). C’est dans son enceinte que le premier marathon des jeux modernes s’est terminé – avec la victoire d’un Grec, Spiridon Louis, comme il se devait! Rappelons-le, le marathon fait 26 milles et 385 verges, la distance entre le port de Marathon et le stade!Il commémore la fameuse course du soldat grec Pheidippides, pour porter aux Athéniens le message de la victoire de la Bataille de Marathon sur les perses en 490 av. J.-C. ("nous avons gagné" - il serait mort exténué apparamment imméditatement après avoir livrer son message!) C’est ailleurs que se sont tenus cependant les jeux de 2004, quoique c’est là encore une fois que s’est terminé le marathon, gagné cette fois par un « non-Grec » (un italien, je crois)!
Une visite s’impose cependant au nouveau musée de l’Acropole (un des principaux musées de la Grèce, il abrite les objets provenant des monuments et des fouilles sur l’Acropole) ; construit selon les plans de l’architecte Bernard Tchumi (ancien recteur de l’école d’architecture de l’université Columbia à New-York et patron de la boîte oàu Laurence, à la demande de Tchumi même, a fait un stage!)Inauguré il n’y a que quelques années (2009 – il faut lire par ailleurs la « petite » histoire mouvementée qui entoure sa construction et les controverses qu’elle a soulevées, entre autres autour des fameux « marbres d’Elgin », toujours logés au British Museum à Londres et pour lesquels on a « fait de la place » au nouveau musée en marquant leurs positions sur la frise du Parthénon exposée par des moulages! Voir sur Wikipédia.)
Went to see the première of Béjart’s “Ballet for Life” in Athens (for 4 days) – this 1997 ballet, which debuted in Paris, built on a mix of Queen’s and Mozart’s music. Dedicated to Freddie Mercury, the lead singer and “heart & soul” of Queen (great clips of his performance as a dancer that must have inspired the now defunct Béjart), and to leading Béjart’s company dancer, Jorge Donn; both Mercury and Donn died at the same early age of 45, amongst the first victims of AIDS. Costumes are from Versace, likely his last work before he himself died, shot in Miami the same year the production came out. If you have to go by the program, the production has been around the world, in almost all major cities (including Montreal but not Toronto!). Took place in the Badminton Theater – its name is understood once you learn that it was a former 2004 Olympics’ facility, turned into a very popular performance location a few years back.
Fascinating performance! A “ballet of youth and hope” as Béjart himself described it! Certainly different from Béjart’s ballet pieces I have seen in the past. It’s a Rock ‘n Roll work. Queen, a discovery for me – not for Cynthia though who was “brought up” on their music… (See www.bejart.ch)
Restaurants: Went to well-publicized ones (Plous Podilatou in the Piraeus; Daphne’s; ManiMani; Psara’s) but discovered one on our own, Strofi, a recently upgraded “taverna”, great food, with a fantastic view of the Acropolis and the Parthenon (second floor, window table – owner/operator Niko).Enjoyed Greek food, moussaka, souvlaki and all (delicious feta cheese when deep-fried – served with warm honey and sesame at Strofi), and great local white and red wines (Greece, as one would expect,has had an ever lasting "love affair" with wine - see http://www.greekwinemakers.com/index.html).
Athens, February 25, 2011