L’abbaye de Praglia, Veneto, Italie
Fin d’après-midi d’octobre. Un soleil aux forces déclinantes mais qui se fait sentir encore tout de même. Première promenade autour du monastère. Température automnale; plutôt frais. Le cloître dit botanique avec son jardin à l’italienne, et ses colonnes de marbre qui alternent du rose au blanc; petite fontaine au centre que l’on entend à peine. Et puis au détour, du fond du cloître, apparaît en regardant bien haut la tour et le dôme de l’église qui se profilent bien contre ce ciel bleu de fin de journée. Ne manque plus que la verdure environnante que l’on découvre vers l’arrière du monastère; en prenant du recul, la colline qui surplombe l’abbaye se dessine. Lieu de calme et d’inspiration…y passerai le plus clair de la semaine.
L’abbaye bénédictine Santa Maria Assunta à Praglia (prononcer Praaa-lia; j’ai compris que l’on ne prononce pas le g avant le l en italien) remonte au tout début du 12e siècle; elle fut créée par une famille puissante des environs qui avait déjà quelques bâtiments sur place, à quelques kilomètres de Padoue. Le premier document attestant l’existence du monastère remonte à 1107 selon les archives, tel que rapporté dans un livre sur l’histoire de l’abbaye, L’Abbazia di Santa Maria di Praglia, 1985, que j’ai pu consulter sur place à la bibliothèque. Selon l’histoire, le monastère n’a véritablement commencé qu’en 1117.
Le monastère se situe à 12 km de Padoue, au fond d’une grande plaine bordée par les collines Colli Euganei. (De l’aéroport de Venise, j’y ai mis à peu près une heure en voiture, y compris le détour involontaire que le chauffeur m’a fait faire en périphérie de Padoue!) On y accède par une route secondaire, toute droite, qui offre déjà une belle perspective sur la façade de l’église. Le complexe actuel a été érigé de 1460 à 1550, sur le site original de l’abbaye, dans les styles gothique avancé, et début-Renaissance. Seule la tour reste de la structure médiévale originale. Le complexe s’articule autour de 4 cloîtres, juxtaposés mais non de façon uniforme qui, dans d’autres établissements, formeraient un quadrilatère parfait.
La communauté connaît deux interruptions majeures. D’abord l’occupation militaire de Napoléon en 1810; reprise en 1834. Seconde interruption en 1867 avec la perte de la Vénétie par les Autrichiens aux mains des piémontais (ces derniers avaient perdu la guerre contre les autrichiens, mais ceux-ci ayant perdu aux mains des français, et vu que les piémontais étaient les alliés des français, alors…) Les moines retournent à Praglia en 1904.
Fin d’après-midi d’octobre. Un soleil aux forces déclinantes mais qui se fait sentir encore tout de même. Première promenade autour du monastère. Température automnale; plutôt frais. Le cloître dit botanique avec son jardin à l’italienne, et ses colonnes de marbre qui alternent du rose au blanc; petite fontaine au centre que l’on entend à peine. Et puis au détour, du fond du cloître, apparaît en regardant bien haut la tour et le dôme de l’église qui se profilent bien contre ce ciel bleu de fin de journée. Ne manque plus que la verdure environnante que l’on découvre vers l’arrière du monastère; en prenant du recul, la colline qui surplombe l’abbaye se dessine. Lieu de calme et d’inspiration…y passerai le plus clair de la semaine.
L’abbaye bénédictine Santa Maria Assunta à Praglia (prononcer Praaa-lia; j’ai compris que l’on ne prononce pas le g avant le l en italien) remonte au tout début du 12e siècle; elle fut créée par une famille puissante des environs qui avait déjà quelques bâtiments sur place, à quelques kilomètres de Padoue. Le premier document attestant l’existence du monastère remonte à 1107 selon les archives, tel que rapporté dans un livre sur l’histoire de l’abbaye, L’Abbazia di Santa Maria di Praglia, 1985, que j’ai pu consulter sur place à la bibliothèque. Selon l’histoire, le monastère n’a véritablement commencé qu’en 1117.
Le monastère se situe à 12 km de Padoue, au fond d’une grande plaine bordée par les collines Colli Euganei. (De l’aéroport de Venise, j’y ai mis à peu près une heure en voiture, y compris le détour involontaire que le chauffeur m’a fait faire en périphérie de Padoue!) On y accède par une route secondaire, toute droite, qui offre déjà une belle perspective sur la façade de l’église. Le complexe actuel a été érigé de 1460 à 1550, sur le site original de l’abbaye, dans les styles gothique avancé, et début-Renaissance. Seule la tour reste de la structure médiévale originale. Le complexe s’articule autour de 4 cloîtres, juxtaposés mais non de façon uniforme qui, dans d’autres établissements, formeraient un quadrilatère parfait.
La communauté connaît deux interruptions majeures. D’abord l’occupation militaire de Napoléon en 1810; reprise en 1834. Seconde interruption en 1867 avec la perte de la Vénétie par les Autrichiens aux mains des piémontais (ces derniers avaient perdu la guerre contre les autrichiens, mais ceux-ci ayant perdu aux mains des français, et vu que les piémontais étaient les alliés des français, alors…) Les moines retournent à Praglia en 1904.